Les Karthuizerduinen, dont le nom rappelle un monastère de Chartreux disparu depuis longtemps, couvrent une superficie de 24 ha. L'impression première est celle d'une vaste ondulation sablonneuse difficilement maîtrisable. Le site comporte effectivement un ensemble de dunes paraboliques poussées par le vent dans la direction de dépressions ('pannes') herbues qu'elles recouvrent inexorablement pour en découvrir d'autres, dans un environnement éminemment mobile. La progression s'opère vers le nord-est, sans se soucier de plans de secteurs, menaçant même l'habitat.
Depuis 1979 des efforts sont faits pour enrayer la marche des dunes, entre autres au moyen de fascines. La méthode n'étant pas très efficace, on a opté pour une méthode qui a porté ses fruits sur l'île de Sylt (Allemagne). Elle consiste à étendre de grands tapis de matière plastique PVC en combinaison avec des plantations. Les résultats sont satisfaisants. Quoi qu'il en soit, si le biotope des Karthuizerduinen est le moins étendu de Koksijde, il en est néanmoins le plus dynamique et le plus remuant.
